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Le jeûne





Les indications du jeûne sont bien très disparates, en particulier en fonction du type et de la durée du jeûne.


Les jeûnes courts (24 à 48 heures) n’ont aucune prétention thérapeutique ; Ils entraînent un repos organique, qui est suivi généralement d’un rééquilibrage des fonctions naturelles (sommeil, sexualité) et d’une baisse tangible de l’appétit et des besoins en excitants (alcool, tabac, café). Ces effets ” secondaires ” sont souvent impressionnants, et permettent de se tenir facilement à une bonne hygiène de vie le reste de la semaine.

Les jeûnes d’une semaine ont de surcroît un effet pondéral. La consommation des graisses est importante, ainsi que les pertes hydriques, surtout si les deux derniers jours ont été passé sans prise d’eau. Ce genre de cure se pratique sous surveillance, d’un médecin ou d’un hygiéniste capable de déceler (voir encadré : l’acidocétose), un mauvais déroulement du jeûne.

Les jeûnes de longue durée
se situent réellement comme les actes thérapeutiques ;mais pas médicaux (pas de médicaments, pas de pratiques manuelles…), on est là dans un vide juridique heureux, car il permet de véritables soins à l’abri des foudres du système médical.

Il est unanimement reconnu que la tuberculose est une contre-indication majeure au jeûne. Le diabète en serait également une, mais de manière transitoire.
Certains jeûnes réussis montrent que le pancréas en ressort ragaillardi, et que la maladie s’en trouve réduite.

Sauf cachexie, les ” maigres ” peuvent eux aussi pratiquer le jeûne, ils ne feront que gagner du temps (élimination de la graisse lors des premiers jours du jeûne) sur le déroulement de la diète chez un individu lambda.

Il serait audacieux de dresser ici une liste des préconisations médicales d’un jeûne de longue durée (plus d’une semaine). D’autre part, ce serait illégal (” incitation à des thérapeutiques non éprouvées ”), d’autre part, ce serait très aléatoire par rapport à des auto-diagnostics erronés ou fantaisistes.
Par contre, nous pouvons reprendre, sans les détailler (voir pour cela l’ouvrage du Dr Shelton : ” Le Jeûne, une technique millénaire ”. Ed. Robert Lafont), des témoignages de malades et le bilan de leur jeûne.

En premier lieu, succès général pour ceux qui ont voulu perdre du poids. Les premiers jours sont les plus efficaces (-500g/j), surtout si l’on a limité la prise de boisson. Puis le métabolisme basal se réduisant, les pertes sont chaque jour moins importantes. Mais les résultats sont tangibles, et ne reposent pas sur ” l’effet d’éponge pressée” caractéristique un coupe-faim dopé aux diurétiques.
On s’aperçoit en outre que la perte de poids est beaucoup plus rapide et tangible lors des jeûnes suivants, soit que le jeûneur devienne un ” pro du jeûne ” et boive très peu, soit que le corps lui-même reconnaisse le sens de son épreuve.

En second lieu, les maladies métaboliques ou hormonales chroniques. Souvent, ce sont des maladies de carence ou d’intoxication, avec des organes très divers qui expriment une souffrance physiologique, et donc un disfonctionnement.
Durant la diète, l’organisme devient très conservateur, et il retient au maximum toutes les substances rares, oligo-éléments, enzymes, hormones… ce qui fait que les tissus, le métabolisme basal étant réduit au minimum, s’enrichissent en substances biotiques pour arriver à des doses physiologiquement (enfin !) actives. C’est le cas pour tous les ”patraques” de la nourriture trop grasse, trop sucrée, trop raffinée, trop synthétique. On note souvent, suite à un jeûne, une modification de ”l’instinct alimentaire”, et un rejet naturel des aliments frivoles pour une recherche des nutriments vrais.
Dans une catégorie très proche, les intoxications chroniques aux excitants (alcool, tabac, café) répondent très bien au jeûne, même de courte durée. Irritables, impatients, les malades sont sans cesse en quête d’un soulagement par une nouvelle dose de leur poison habituel.

Le remodelage physiologique dû au jeûne, à fortiori s’il est accompagné de l’action de tisanes paradictives permet une élimination des métabolismes toxiques, et une réorganisation (des récepteurs neuroniques ?) des capacités sensitives. Au résultat, une diminution de l’attirance et du besoin, une indifférence sereine sans les souffrances habituelles du sevrage.


20/09/2009
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